D’ÉCRIVAIN

Emil Zola o Gistavu Floberu:

Gistav Flober i njegove knjige jedno su, i bilo bi uzaludno tražiti ga drugde. On nema hobija, nije sakupljač, niti lovac, ni pecaroš; on piše svoje knjige, to je sve. Stupio je u književnost kao što se pre stupalo u kaluđere, da u svom činu uživa i da u njemu umre. On živi u manastiru, piše po deset godina jedno delo, koje po ceo dan preživljava iznova, meri sve po toj novoj knjizi, diše, jede i pije kroz tu knjigu. Ne poznajem čoveka koji više od njega zaslužuje ime književnika; on je sav svoj život posvetio svojoj umetnosti.

(Émile Zola, LES ROMANCIERS NATURALISTES, 1893; prev. Miloš Crnjanski u „NOVEMBAR Gistava Flobera“, redakcija moja)

Je me reproche même les quelques détails intimes que je donne ici. Gustave Flaubert est tout entier dans ses livres; il est inutile de le chercher ailleurs. Il n’a pas de pas sion, ni collectionneur, ni chasseur, ni pêcheur. Il fait ses livres, et rien de plus. Il est entré dans la littérature, comme autrefois on entrait dans un ordre, pour y goûter toutes ses joies et y mourir. C’est ainsi qu’il s’est cloîtré, mettant dix années à écrire un volume, le vivant pendant toutes les heures du jour, ramenant tout à ce livre, respirant, mangeant et buvant par ce livre. Je ne connais pas un homme qui mérite mieux le titre d’écrivain; celui-là a donné son existence entière à son art.